- prénom + nom + adresse postale Clairement une DCP, ça identifie directement une personne nommée. - plaque d'immatriculation + heure de passage devant une caméra fixe DCP, la plaque d’immatriculation seule suffit, c’est même le moyen utilisé par l’administration pour retrouver le propriétaire du véhicule et lui envoyer ses amendes. - traces GPS des différentes sorties de footing DCP, l’utilisateur lui-même pouvant de toute façon identifier un de ses trajets Possibilité d’identifier un utilisateur par recoupement de différentes sorties, découverte de son domicile ou lieu de travail, etc. Les exemples de détournement ne manquent malheureusement pas. - statistiques de visite d'un site web avec : adresse ip + adresse de la page visitée + horodatage DCP, l’adresse IP seule suffit Utilisé par l’administration pour la poursuite des infractions en ligne, l’opérateur Internet pouvant divulguer l’identité du propriétaire de la ligne. - Tracking des taux de réponse à des publicités avec pour chaque publicité visionnée : identifiant unique aléatoire pour chaque utilisateur + information sur le clic ou non clic sur la publicité DCP, l’identifiant est bien unique pour un utilisateur. C’est d’autant plus vrai depuis la condamnation de la DSB https://gdprhub.eu/index.php?title=DSB_(Austria)_-_2021-0.586.257_(D155.027) - Envoi de statistiques par une balance connectée : poids mesuré + numéro de série de la balance DCP, le numéro de série de la balance est à mon sens suffisant à qualifier. Dans tous les cas si on objecte que le n° de série identifie un foyer et non une personne, l’information du poids suffit alors à discriminer le résident du foyer. - Statistiques de visites et de comportement d'un site web avec : adresse de la page, temps de chargement, date sans heure, temps d'interaction avec la page, adresse du lien cliqué, mesures des déplacements de la souris, pays d'origine DCP, les mesures de déplacements de la souris sont identifiants d’une personne. La vitesse de déplacement, la manière de parcourir les menus ou autres éléments de ce type permettent d’identifier le visiteur, à tout le moins d’associer une même personne à un ensemble de visites. Il y a déjà des condamnations à ce sujet : https://gdprhub.eu/index.php?title=Garante_per_la_protezione_dei_dati_personali_(Italy)_-_9703988 - Statistiques anonymisées sur les achats de médicaments dans les pharmacies avec : identifiant anonymisé de la pharmacie, ville de la pharmacie, médicament acheté, date sans heure, identifiant anonymisé à partir de la carte vitale DCP. Le médicament acheté peut concerner des pathologies suffisamment rares pour ne connaître qu’une personne (ou en tout cas un groupe suffisamment restreint) dans la ville concernée. Sans anonymisation aussi de la ville, c’est donc aussi une DCP. Même avec anonymisation, le fait d’être associé à une carte vitale indique de toute façon un patient relevant du système de soin français, et les médicaments pour maladie orpheline (quelques malades dans le pays) identifierait ce(s) malade(s). Par exemple un même malade (même carte vitale anonymisée) achetant régulièrement et sur de très longue durée (traitement à vie) de l’indométhacine et de la spironolactone souffre probablement du syndrome de Gitelman, dont il n’y a qu’une centaine de cas en France. - Collecte statistique sur l'obésité avec : poids + taille + profession + ville + médecin traitant + date sans heure DCP, même en excluant la date et la ville. La liste des individus associée à un médecin traitant est relativement courte (~900 personnes), une fois filtrée par profession, taille et poids, le risque d’identification d’une unique personne est extrêmement élevé voire certaine. On peut encore coupler derrière avec la date et la ville de consultation pour recroiser avec les fichiers Ameli de ce jour et restreindre encore plus le périmètre. - journaux d'activité d'un aspirateur connecté pour permettre l'amélioration et la correction des anomalies avec : cartographie spatiale de l'appartement, date de dernier passage, date de dernier passage avec succès, date de dernier échec à retrouver la base pour se charger DCP uniquement via la cartographie spatiale. L’utilisateur lui-même pourrait identifier son propre appartement si on lui mettait des listes de cartographie à disposition.